(je ne suis pas en vacances, je suis débordée, j'ai fini les traductions des épisodes, me reste plus qu'à les taper sur word => chris tu les auras mercredi parce que je suis débordée, et voila le chapitre 8 qui traîne depuis 3 semaines sur le pc mais j'ai pas eu le temps de le poster grblm)
Bonne lecture ^^'
Chapitre 8: Révélations
Il entendait Lois se lever, râler et s’approcher de la porte…
Durant ce court instant plusieurs pensées l’assaillir. Qu’allait il bien trouver comme excuse pour expliquer l’absence de Pete ? Ou alors tout simplement sa présence dans l’immeuble de Lois ? Sans vraiment le vouloir, il se dit que Lois était pire que Chloé. Chloé… ce nom se grava dans son esprit. Il était tellement heureux de pouvoir partager son secret avec elle. Il pouvait lui raconter les nuits qu’il passait n’importe où dans le monde, ce qu’il voyait, ces paysages magnifiques qui s’offraient à lui, mais aussi ce sentiment d’être enfin en harmonie avec lui-même qu’il n’avait plus depuis la mort de son amie.
La porte s’ouvrit, l’interrompant dans ses pensées, laissant place à une Lois presque furieuse.
- Clark ?
- Je passais dans le quartier, dit il en rajustant ses lunettes et sa chemise.
- Ah ?
Pourquoi fallait il qu’il y ait encore des situations aussi gênantes entre eux deux ? Sans qu’ils s’en aperçoivent le silence les sépara. Clark était toujours sur le pas de la porte, attendant que Lois l’invite à entrer. Devait il faire appelle à son éducation de fermier et forcer le passage dans son appartement ? Ou patientait pour qu’elle reprenne ses esprits ? C’est vrai que son alter-égo surhumain lui avait rendu visite vingt minutes plus tôt. Ce devait être trop tôt encore pour venir discuter.
- Lois…
- Clark…
Ils avaient commencé leur phrase en même temps. La panique s’empara de Clark et il commença à balbutier.
- Clark, vas y, coupa-t-elle en le voyant bégayer des choses incompréhensibles.
- Je… je voulais simplement m’excuser pour ce matin. Je me suis un peu emportée et euh…
- T’inquiètes pas c’est oublié.
- …
- Je veux dire, j’aime pas qu’on me crie dessus. Elle marqua une pause et éleva la voix. Moi aussi j’ai souffert, peut être plus que toi, et ce n’est pas pour ça que je me mets en colère. Enfin… Si je me mets en colère, et j’ai le droit. Elle reprit ça respiration. C’était ma cousine, et je la considérais comme ma sœur. Non pas que Lucy n’est pas ma sœur mais je…
- Lois ?
- QUOI ?
Il sursauta en l’entendant hurler. Il finit par lui sourire.
- Et tu dis que moi je garde tout pour moi, fit il d’un air provoquant.
Complètement ébahie par ce changement de comportement, Lois resta bouche bée. Depuis quand Clark, le journaliste timide et réservé, réussissait il à lui répondre sans se démonter. Elle ne l’avait jamais vu aussi sûr de lui. Sauf à Smallville, il y a des années. Quand il était encore au lycée et elle à l’université. Elle était loin cette époque où ils ne pouvaient pas se supporter.
- Parce que tu comptes te confier, rétorqua-t-elle en entrant dans son jeu.
- Et toi ?
- Je ne vois pas pourquoi je me confierai à toi.
- Ah oui ?
- Oui.
- Et hier, dans l’ascenseur, interrogea Clark.
- Un petit égarement.
Il la regardait en souriant. Il avait réussi à la déstabiliser. Normalement c’était toujours le contraire qui se produisait, mais là, il contrôlait la situation.
- Tu veux entrer, reprit elle en rompant le silence.
Il observa Lois qui était en pleine contemplation de ses pantoufles. Encore une fois, il ne pu s’empêcher de sourire.
- Avec plaisir, dit il enjoué.
Il pénétra dans l’appartement pendant qu’elle refermait la porte. Elle avait cette étrange impression que Clark était bizarre. Il l’avait toujours été à ses yeux, mais là, il l’était plus que d’habitude.
Il s’assit sur le canapé, pensant à toute vitesse. Durant sa petite escapade dans le parc et celle dans les nuages, il avait mûrement réfléchit. Lois était quelqu’un de détestable, de têtue, qui avait un caractère de cochon, mais elle était vraiment intelligente. En elle, Clark voyait deux personnes qu’il aimait énormément. Le mélange parfait, le mélange qu’il désirait, et le mélange qu’il pensait obtenir assez facilement. C’est vrai qu’il ne s’était pas vu pendant quelques années. A part à Smallville pour l’enterrement de Lionel, elle ne l’avait pas vu depuis 5 ans. Et ce Clark, qui se tenait devant elle, était complètement différent de celui qu’elle avait connu quand elle débutait ses études. Il était timide, réservé, intelligent et à son plus grand étonnement, il avait de la répartie. Presque autant qu’elle.
Alors qu’il retournait dans son esprit la façon de lui dire ce qu’il était, Lois s’approchait du canapé sur lequel il s’était installé. Elle savait que s’il était venu, il avait une bonne raison.
- Lois, dit-il sans vraiment savoir par où commencer. En fait… hum…
A son grand étonnement, Lois posa sa main sur la sienne.
- Je sais pas ce que tu t’apprêtes à me dire, mais j’ai l’impression que ça doit être important. Important en tout cas pour que tu traverses la moitié de Métropolis pour venir me parler.
- Heu…
- Je t’écoute.
- Tu ne vas pas m’interrompre, hein ?
Elle sourit en le voyant moins sûr de lui.
- Bien sûr que non, répondit elle.
- Bon et bien… en fait tout à l’heure, quand je me suis envolé de ta fenêtre… Il vit Lois le dévisager. J’ai décidé d’aller dans un parc pour essayer de faire le point avec les conseilles que toi et Pete m’avait donné. Comme par hasard, j’ai rencontré une psychologue.
- Clark…
- Tu avais dis que tu ne m’in…
Il fut interrompu par une gifle. Non pas que ça soit douloureux, mais il ne pu cacher sa surprise et éviter de porter une main à sa joue. Elle lui retira les lunettes d’un geste.
- Comment…
Il lisait l’incompréhension dans ses yeux. Elle avait fait le lien. Elle comprenait le mal-être de Clark. Les raisons pour lesquelles il se sentait aussi responsable de la mort de Chloé…
- Je ne…
- Attends, coupa Lois. Je comprend pourquoi tu as dis que… que tu… enfin que Superman… que…
Elle n’arrivait pas à continuer ça phrase. Elle ria nerveusement, essayant de se détendre.
- Comment as-tu osé me cacher un truc pareil !
Il l’observa. Elle avait replié les lunettes et avait l’impression qu’elle allait les casser à force de les serrer.
- C’est exactement la même question que m’a posée Chloé…
- Tu veux dire que…
- Elle était au courant. Mais elle l’a appris malgré moi… C’est Alicia qui lui a dit.
Il frémit en s’entendant dire le nom de la personne qu’il avait aimé lors de son adolescence.
- Et elle n’a pas sauté sur ce magnifique scoop, remarqua Lois abasourdie.
- Elle le savait depuis presque un an quand elle m’a enfin avoué qu’elle savait mon secret.
- Tu es sûr qu’on parle de Chloé ? Chloé la journaliste complètement obsédée par la pluie de météorites ? J’ai du mal à te croire…
- Alors ne me crois pas. Quoi qu’il en soit, j’ai longuement réfléchit avant de te le dire.
- Pourquoi me l’avoir dit ?
- …
- Tu ne sais même pas pourquoi tu me l’as dis ?
Il détourna son regard de la journaliste qui se tenait devant elle. Elle le considérait toujours comme Clark. Un de ses amis, et non pas quelqu’un qui sauvait le monde et qui pouvait faire des choses incroyables. Il savait la raison pour laquelle il lui avait dit. Il l’aimait. Mais ne pouvait pas tout gâcher comme avec Lana. Cette relation qu’il a eue avec Lana était devenue purement et simplement inintéressante. Lana interdisait à Clark d’utiliser ses pouvoirs. Alors que ses pouvoirs, c’était lui, ce qu’il était, ce qu’il représentait…
- Je peux savoir pourquoi tu m’as giflé tout à l’heure ?
- Tu n’as rien senti, comment peux tu te plaindre ?
- Répond à ma question.
- Et toi, répond donc à la mienne. Pourquoi tu m’as dis ce lourd secret ? Que ce super héros en collant bleu c’était toi ? Tu aurais pu continuer de me mentir pendant longtemps…
- Un jour où l’autre, tu l’aurais remarqué…
- Et la première question ?
Il ne voulait pas répondre à cette question.
- Je crois que je…
Le téléphone sonna. Enervé, Clark donna un coup sur le canapé. Il devait se contrôler. Mais à chaque fois qu’il voulait dire quelque chose d’important, quelque chose le coupait. Il trouvait tout cela rageant. Il se dirigeait vers le balcon alors que Lois semblait être en pleine discussion avec l’un de ses informateurs. Elle ne détacha pas son regard de Clark. Elle savait qu’il voulait partir après avoir été coupé dans son élan de la sorte. Elle baissa le combiné.
- Clark, elle bloqua le téléphone d’un air perplexe, ne t’envole pas s’il te plaît.
Sans comprendre pourquoi, il s’éloigna de la fenêtre. Elle avait vu son intention, ce qu’il s’apprêtait à faire. Pourquoi voulait elle qu’il reste ? Elle voulait encore lui poser des questions ? Ou alors elle savait ce qu’il voulait lui dire avant que le téléphone ne sonne. Il chassa de son esprit cette idée. Lois raccrocha.
- Qu’est ce que tu voulais me dire avant qu’on ne soit interrompu ?
- Je… je voulais voir comment tu allais réagir si tu apprenais que l’homme que tu admirais tant était celui que tu détestais depuis ta première rencontre avec lui, mentit il.
- …
Ne voyant pas de réaction de la part de Lois il continua:
- Tu sais, quand j’ai créé Superman, je me disais que tout serait beaucoup plus simple. Et ça ne l’est pas. Je n’arrive pas à départir mes sentiments que j’avais pour Chloé…
- Tu aimais Chloé ?
- Je la considérai comme une sœur, expliqua Clark.
- Je vois…
- Vraiment ?
- …
- Il y a autre chose qui m’a relativement vexé continua Clark.
- Laquelle ?
- Tu étais éperdument amoureuse de Superman, alors que moi… moi j’étais le boulet que tu traînais avec toi.
- Comment peux tu le savoir ?
- Lois… j’ai été à tes côtés pendant quasiment un mois, et tu n’as fais que me parler de lui…
- Mais, Clark, tu es Superman, comment peux tu être jaloux de toi-même.
Il la regarda sans dire un mot, et soupira.
- Superman, c’est ce que je peux faire, Clark c’est ce que je suis.
- Ne sois pas ridicule !
- Je ne le suis pas. Pour moi Superman et Clark sont deux personnes différentes ! Sauf que en ce moment, j’ai… enfin Superman a…
- Tu parles de toi à la troisième personne…
- Et que veux tu que je dise ?
- Que tu es qu’une seule et même personne, tu ne peux pas continuer à te leurrer…
- J’ai créé Superman pour pouvoir avoir une vie normale. J’en rêve depuis que j’ai découvert que je n’étais pas de cette planète !
- Je…
- Tu ne comprendras jamais ce que c’est d’être différent. D’avoir une puissance surhumaine mais de toujours devoir se contrôler. Tu penses que c’était facile pour moi de tout cacher aux gens qui m’étaient chers ? Que je voulais seulement te mener en bateau avec cet être que j’ai créé ?
- Je ne voulais…
- Pas dire ça, coupa Clark. Oui et bien tu l’as dis. Je ne suis pas Superman. Enfin si, je le suis. Mais en étant lui, je fais la part des choses. Je mets les sentiments que moi, Clark, j’ai de côté.
- …
- Oui parce que contrairement à ce que tu crois, ironisa-t-il, j’ai des sentiments.
Lois lui mit une seconde gifle. Elle se sentait vexée. Clark lui avait confié sa confiance, et elle essayait de lui tirer un maximum d’informations. Sa main heurta la joue de Clark sans vraiment le blessé. Il n’avait pas eu le temps de suivre le geste, ce qui fait que la main de Lois s’arrêta net sur sa joue.
- Je ne pense pas que tu arriveras à me blesser, reprit Clark.
- C’est moi que je voulais blesser, fit Lois.
- Comprends pas…
- Moi non plus.
Ils s’observèrent pendant quelques minutes. Clark se leva promptement du canapé.
- Je pense que je dois partir. Comme je l’ai dis tout à l’heure Lois… J’espère que tout cela restera entre nous…
- …
- De toute façon, je sais que tu prendras la bonne décision. Enfin… j’espère. Je vais faire ma ronde.
Il se dirigea vers la fenêtre sans vraiment quitter Lois du regard.
- Et tes pouvoirs, finit elle par demander ?
- J’ai un rendez vous chez le psy demain à 17 heures, avoua t il en se sentant ridicule.
- Ce n’est pas ça que j’ai demandé.
- …
- Tu réussis à voler, reprit elle en lui souriant.
Il lui rendit son sourire et monta sur le bord de la fenêtre. Il décolla légèrement son regard plongé dans celui de Lois.
- A demain.
- Oui… je passerai te voir vers 10 heures du matin, acquiesça Lois.
Clark hocha positivement de le tête, tourna sur lui-même, s’habillant ainsi son costume, et il partit à toute vitesse en laissant une Lois ébahie à sa fenêtre.